AL80

par **Mhz** Lun 27 Mai - 18:39

AL80 d'origine

L'AL80 original avec des numéros de série inférieurs au S/N 200 n'était en fait pas adapté à la commercialisation. Comme les autres premiers équipements de Twinsburg, il utilisait des composants et des fils provenant d'un magasin excédentaire du centre-ville de Cleveland. Cela m'a paru étrange, car les pièces neuves n'étaient pas plus chères que les pièces en surplus.

L'AL80 initial utilisait ce que j'appelle un câblage "en nid de rat". Le câblage était point à point en utilisant un surplus de fil de téflon. Le câblage manuel du nid de rat rendait le câblage laid et non professionnel. L'amplificateur utilisait le mauvais matériel, les mauvais types ou valeurs de composants, et le coffret était trop petit. Le tube 3-500Z, même sans puissance d'entraînement, a dépassé les températures nominales des joints Eimac. Les valeurs du circuit d’entrée et du réservoir étaient incorrectes.

Au départ, John n'était pas conscient de la mauvaise qualité de la conception. Lorsque John a pris le contrôle total d'Ameritron, John a accepté de corriger immédiatement les défauts de conception de l'AL-80 à ses propres frais. Les unités AL-80 initiales présentaient les problèmes suivants :

1.) Des résistances de purge en carbone de 100 K de 2 watts dont la valeur diminuerait, se fissurerait et finirait par s'ouvrir. Cela entraînerait des défaillances électrolytiques prématurées. Les résistances au carbone ne doivent jamais être utilisées dans les applications de purge/égalisation HT, car leur valeur vieillit avec le chauffage à long terme. J'ai remplacé les carbones par des résistances à oxyde métallique de 100k de 2 watts

2.) Résistances de 1/8e de watt aux bornes des diodes. Ces petites résistances avaient une tension nominale de 300 volts, mais étaient réparties sur des diodes nominales de 1 000 volts. Ils ont été supprimés.

3.) Tension de filament excessive. Nous avons re-spécifié le transformateur.

4.) Une mauvaise conception du commutateur de réservoir. L'amplificateur AL80 d'origine utilisait une plaquette de court-circuitage CRL standard. Cela a réduit l'espacement des contacts, réduisant considérablement le claquage de tension du commutateur de bande. Le commutateur comportait également des sections et des contacts inutiles, ce qui augmentait le coût du commutateur tout en compromettant la fiabilité. Il présentait également une mauvaise disposition des contacts des interrupteurs, plaçant les bornes haute tension à proximité de zones de commutation mises à la terre ou à basse tension. C’était une planification de changement incroyablement mauvaise, l’une des pires que j’ai jamais vues. Un interrupteur repensé était beaucoup plus fiable et plus facile à câbler, tout en réduisant les coûts et le temps d'assemblage.

5.) Hauteur de l'armoire trop petite, forçant le capuchon 3-500Z près du couvercle de l'armoire. L'anode du tube formerait en fait un arc vers le haut de l'armoire. J'ai réduit la hauteur de la douille et dégagé les broches du filament avec des trous de dégagement.

6.) Valeurs de résistance de shunt de compteur personnalisées étranges (0,234 ohm) dues à une mauvaise planification du circuit du compteur. Le compteur d'origine lisait le courant de la plaque et le courant du réseau sur la même échelle de courant de 750 mA. J'ai remplacé les shunts par des valeurs de résistance standard de 1,5 et 0,6 ohms et remplacé le compteur par un compteur à trois échelles de 450 ohms et 1 mA. Cela a donné des échelles de courant de grille de 0 à 300 mA et de courant de plaque de 0 à 750 mA, plaçant les valeurs de courant de plaque et de grille près du milieu de l'échelle.

7.) Valeurs d'entrée mal réglées. L'entrée réglée n'a pas agi comme un réseau pi. J'ai corrigé les valeurs.

8.) Résonances d'étranglement de plaque à l'intérieur des bandes Ham. J'ai corrigé la conception du starter.

9.) Des composants de réservoir incorrects, y compris des inductances, provoquant des Q de réservoir totalement erronés. J'ai corrigé les composants du réservoir.

10.) Le câblage point à point a été remplacé par des faisceaux utilisant des fils en PVC irradié, avec un codage couleur standard pour le câblage.

11.) Refroidissement insuffisant. De nombreux trous de ventilation du châssis ont été déplacés, de nouveaux trous ajoutés et le ventilateur a été remplacé par un ventilateur à vitesse appropriée.

12.) Châssis faible. Il avait un châssis en aluminium et devait être expédié avec une planche de bois comme support.

Le premier AL-80 original présentait de nombreux défauts de conception et de sélection de pièces et était presque non productible du point de vue de la production. Toutes les unités de terrain, en raison d'une conception et de composants manifestement inadéquats, ont été reconstruites aux frais de Prime. Les unités reconstruites ont reçu de nouveaux numéros de série.

Historique des numéros de série Ameritron AL80 (PAS les modèles A à double compteur)

S/N	Date	Statut
moins de 200	fin 1980 - 1983	environ 100 unités vendues, toutes des conceptions défectueuses. Ces unités n'ont aucune valeur à moins d'être réparées
300-499	1983 - 1984	unités d'origine entièrement reconstruites aux frais de Prime. La reconstruction coûte environ 300 à 400 $ chacun
500 jusqu'à la fin	1983 jusqu'au démarrage de l'AL80A en 1984-1/2	de nouvelles unités de production, avec toutes les premières erreurs de conception corrigées. Ces chiffres chevauchaient les reconstructions.