L essentiel en 2 minutes
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L essentiel en 2 minutes
Les antennes CB
Pour établir une liaison radioélectrique, il est nécessaire d’avoir une antenne adaptée. Le meilleur des postes ne fonctionnera pas correctement si l’antenne n’est pas de bonne qualité.
Les qualités à retenir
Le gain :Le gain d’une antenne est le facteur le plus important. Plus il est élevé, meilleur est le rendement. Il s’exprime en décibels (dB) et se mesure par rapport à une antenne de référence. Cette antenne de référence est souvent une antenne quart d’onde lorsqu’il s’agit de mesurer le gain d’une antenne verticale et une antenne demi-onde (un dipôle) lorsqu’il s’agit d’une antenne polarisée horizontalement. Ainsi, on obtient des mesures dBi (isotropes) et en dBd (dipôle).
La polarisation:
La polarisation définit le sens dans lequel l’antenne émet les ondes. Les ondes sont émises parallèlement au sol lorsqu’il s’agit de la polarisation verticale, et perpendiculairement (90o) au sol lorsqu’il s’agit de la polarisation horizontale. Dans le cas des antennes de voiture, la polarisation est toujours verticale.
La bande passante:
La bande passante d’une antenne est représenté par les deux limites de bande entre lesquelles cette antenne peut fonctionner sans perte de rendement. Une antenne dont la bande passante est située entre 26 et 28 Mhz a une bande passante de 2mhz (28-26=2). Une antenne prévue pour fonctionner entre 26.965 Mhz et 27.405 Mhz (onde CB) a une bande passante de 40 canaux.
La directivité:
La directivité d’une antenne est la direction dans laquelle elle émet et reçoit. Une antenne verticale est omnidirectionnelle, c’est à dire qu’elle permet la réception et l’émission dans toutes les directions.
L’impédance:
L’impédance d’antenne des postes CB est de l’ordre de 50 ohms. L’antenne et son câble doivent être de même impédance.
Le réglage de l’antenne
Il est important de savoir qu’une antenne se règle. Elle doit être adaptée à la fréquence que l’on utilise, soit pour les 27 Mhz. Les dimensions de l’antenne sont généralement en rapport avec la longueur d’onde exploitée. Si ces dimensions ne sont pas respectées, l’antenne est désaccordée. Dans ce cas, il y a présence d’ondes stationnaires.
On parle de Taux d’Onde Stationnaire ou TOS. Il s’agit en quelque sorte d’ondes qui au lieu d’être rayonnés par l’antenne retourne vers le poste et l’endommagent. On calibre une antenne avec un TOS mètre. Celui-ci mesure l’énergie qui part du poste de CB vers l’antenne par rapport à la quantité d’énergie qui revient au poste de CB. Le TOS (ou SWR) est donc un rapport et ne peut être inférieur à 1. Un TOS de 1 : 1 est le but recherché dans réglage d’antenne.
Tableau des pertes de rendement en fonction du TOS
TOS | Perte |
1 : 1,00 | 0,00 % |
1 : 1,10 | 0,22 % |
1 : 1,20 | 0,82 % |
1 : 1,30 | 1,70 % |
1 : 1,40 | 2,78% |
1 : 1,50 | 4,00 % |
1 : 1,85 | 9,00 % |
1 : 2,00 | 11,10 % |
1 : 2,33 | 16,00 % |
1 : 2,50 | 18,00 % |
1 : 3,00 | 25,00 % |
1 : 3,50 | 30,90 % |
1 : 4,00 | 36,00 % |
1 : 4,50 | 40,50 % |
1 : 5,00 | 44,50 % |
1 : 9,00 | 64,00 % |
1 : 19,0 | 81,00 % |
1 : 8 | 100,00 % |
En approchant sa main de l’antenne, si le TOS augmente, la longueur de l’antenne doit être diminuée. Inversement, si l’approche de la main fait baisser le TOS, la longueur de l’antenne doit être augmentée.
Réglage d’une antenne
Essais | Canal 1 | Canal 20 | Canal 40 | Intervention |
1 | TOS faible | TOS moyen | TOS élevé | Raccourcir l’antenne |
2 | TOS élevé | TOS moyen | TOS faible | Rallonger l’antenne |
3 | TOS moyen | TOS faible | TOS moyen | Ne pas modifier l’antenne |
Construction d’une antenne
Le dipôle ou demi-onde
L’antenne dipôle est constituée de deux conducteurs métalliques mesurant chacun ¼ de la longueur d’onde (£).Ces deux conducteurs doivent être isolés l’un de l’autre et de la terre. L’un de ces conducteurs est relié au fils central (+) du câble et l’autre au fils extérieur (-) du câble. La longueur totale (L) de l’antenne est de ½ longueur d’onde.
La longueur d’onde (£) en mètre se calcul selon la formule suivante:
£ = c / fréquence = 299,79 / fréquence en Mhz
pour le CB canal 40 (27.405 Mhz)
£ = 299,79 / 27.405 = 10,94 mètres
Données utiles
c = 2,997 924 6 X 108 m/s
1 mètre = 3,2808 pied
L’antenne 7/8 d’onde
L’antenne se compose d’un pôle vertical mesurant ½ longueur d’onde et de deux pôles horizontaux perpendiculaires mesurant ½ longueur d’onde chacun.
Métaux utilisés
Comme conducteur on peut utiliser des tuyaux en aluminium ou en cuivre. Remarquons que L’argent (1), l’aluminium (2), le cuivre (3) et l’or (4) sont les quatre meilleurs conducteurs électriques.
Distance de l’antenne de la terre
La distance entre la base de l’antenne et le sol doit être au moins d’un mètre et idéalement de 10 mètres ou plus. Comme les métaux ont la propriété d’absorber les ondes, il faut éviter qu’une bâtisse ou une masse de métal se retrouve devant l’antenne. À la maison, on devrait mettre l’antenne plus haut que le toit et si possible plus haut que les fils électriques. En forêt, si la base de l’antenne est peu élever (1 m à 5 m), évité qu’elle ne soit obstruée par une masse de métal quelconque (un véhicule automobile, un poteau métallique). Juste le faite d’avoir un poteau métallique proche de la basse de l’antenne et qui la dépasse de 10 cm, suffit à nuire au rendement de l’antenne.
La prise de terre
La prise de terre peut améliorer l’écoute et supprimer du bruit de fond, mais il faut que le câble de mise à la terre soit robuste et court. Dans la pratique l’effet inverse peut se présenter. Une mauvaise prise de terre ne change rien ou ajoute des parasites locaux. La prise de terre doit être assez profonde dans la terre, au mois 60 cm (2 pieds).
La propagation
Les ondes sont plus au moins réfléchies par l’atmosphère terrestre et renvoyées vers le sol. Ce sont les couches ionisées qui sont responsables de ces réflexions. C’est l’activité du rayonnement solaire sur la haute atmosphère qui entretient ces couches. Comme la plupart des couches sur la quelle les ondes CB se réfléchisses sont active le jours, la réception et l’émissions se font sur de très longue distance. D’où le phénomène des skip (saut en anglais), on reçoit des ondes des États-Unis et du Mexique dans certains cas.
LES DIFFÉRENTES COUCHES :
Dans la ionosphère nous avons plusieurs couches :
· La couche C : niveau d'ionisation très bas avec très peu d'effet sur la radio.
· La couche D : de 50 à 80 km d'altitude, faiblement ionisé le jour par la présence encore trop importante de l'air, elle disparait la nuit. C'est la première couche qu'atteint un signal. Elle agit comme un atténuateur, sauf la nuit car elle disparait. L'absorption de cette atténuateur est inversement proportionnelle à la fréquence.
· La couche E : couche ionisée entre 100 et 125 km d'altitude. C'est la couche la plus basse pour la réflexion des ondes radio. Elle est à son apogée vers midi et n'existe que le jour. Son ionisation est dû aux rayons X du soleil. Les signaux qui atteignent la couche E permet un saut de 1 000 km.
Lorsque l'activité solaire est au plus bas on peut être en présence d'un phénomène dit "sporadique E".
Alors qu'est-ce que c'est exactement ?
C'est une ionisation locale de la couche E dû à des situations favorables.
· La couche F est la plus importante pour le DX.
L'ionisation très élévée de la couche F est dû aux rayons ultra-violets.
La couche F reste assez ionisée la nuit de par sa faible densité d'air.
Le jour elle se compose de deux sous-couches F1 et F2
La nuit elle se compose d'une seule couche F vers 250 à 300 km.
L'été la couche F1 est vers 300 km, la F2 vers 400 kms et plus.
L'hiver F1 : 150 km, la F2 : 200 km.
Ces chiffres varient beaucoup selon l'activité du soleil.
Les signaux qui atteignent la couche F2 peuvent faire un saut de 2 000 km.
Des tempêtes ionosphériques, des changements de températures, d'humidités, des conditions locales particulières peuvent provoquer de brusque changement dans l'indice de réfraction des masses d'air et modifier la propagation des ondes.
Bandes | Jour | Nuit | Observation |
14Mhz | Saut : 800 km. | Saut 1 600 km. | DX roi 24h sur 24. |
27 Mhz | Saut : 1 000 km. | Saut : 2 00km. | Dépend du cycle solaire. E sporadique entre Mai et Août. |
CYCLE SOLAIRE:
De plus, le soleil a un très long cycle d’activité de 11 ans. En 1996-1997 le soleil était dans la partie descendante du cycle (le nombre de taches solaires décroît). Au cours de ces années la porté des ondes CB était de courte distance (moins de 500 km), donc il n’y avait pas beaucoup de skip.
Ce diagramme montre les différents cycles solaire depuis qu'ils sont étudiés. Nous sommes rentrés en 1996 dans le 23 ème cycle.
|
On vient de le voir, tous les 11 ans le Soleil est à son activité maximale.
Comme la propagation sur 11 mètres est très sensible au soleil, elle suit aussi ce cycle.
En bref les ondes CB sont très peu active (pas de skip) en année de faible activité solaire. Elles font de longue distance (plus de 500 km) par réflexion sur les couches atmosphérique et sont plus active le jour (skip) que la nuit (pas de skip).
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Re: L essentiel en 2 minutes
1. Les constituants d’une station d’émission/réception
L’antenne.
L’antenne, dans une station d’émission/réception, sert, d’une part, à capter les signaux et à les transformer en électricité (en réception) et, d’autre part, à transformer la puissance d’émission en champs pour les rayonner dans l’air (en émission, donc). Son rôle est essentiel. Ne dit-on pas : " Tant vaut l’antenne, tant vaut la station ".
La ligne de transmission.
Elle sert à transporter l’énergie entre l’antenne et l’émetteur/récepteur. Cela devra se faire avec le moins de pertes possible. Cette ligne pourra être du câble coaxial ou du câble plat (TWIN LEAD)
L’émetteur/récepteur.
En réception, il sera chargé de convertir la haute fréquence modulée pour en récupérer le signal utile. En émission, il fera le contraire, il convertira le signal à émettre en haute fréquence modulée.
L’alimentation.
Elle est chargée de fournir les tensions d’alimentations à l’ensemble émission/réception. Je ne dirais pas que c’est un point clé d’une station, mais elle a son rôle à jouer, et il n’est pas des moindres. Combien de stations considèrent cet élément comme point à négliger et dont on entend la mauvaise modulation...
Les accessoires.
Dans ce paragraphe, nous pourrons mettre tout ce qui tourne autour des différents éléments, mais qui ne sont pas essentiels à l’envoi du signal dans l’air comme, par exemple, les TOSmètres, les Wattmètres, ...
2. Les différents types de modulation
La porteuse découpée (CW).
C’est la plus ancienne des modulations, et la plus facile à mettre en œuvre. Mais il faut connaître le code Morse pour pouvoir utiliser ce type de modulation. A l’émission, la porteuse est découpée suivant un code composé de traits et de points. Par exemple :
A la réception, comme il n’y a aucune information à extraire de la porteuse, il a fallu trouver une astuce pour mettre en évidence la présence, ou non, de cette porteuse. Cette astuce consiste en un oscillateur, dont la fréquence est proche de la porteuse à détecter. Et le mélange de deux fréquences nous donne une basse fréquence que l’on peut amplifier. Cet oscillateur est appelé BFO (Beat Frequency Oscillator, ou oscillateur pour la fréquence de battement).
Avantages : émetteur très facile à construire. Stabilité en fréquence pas nécessaire (le cerveau humain, qui décode de l’autre côté, admet cette dérive). Mode très performant au point de vue rendement (voir, plus loin, l’explication du signal + bruit / bruit).
Inconvénient : (et non des moindres !) il faut connaître le code morse, pour décoder le signal à la réception.
La modulation d’amplitude (AM).
Le signal utile vient faire varier l’amplitude du signal haute fréquence. C’est le type de modulation utilisé par les émetteurs commerciaux en Grandes Ondes (GO) ou en Petites Ondes (PO).
Avantages : émetteur et récepteur simples. La stabilité en fréquence n’est pas nécessaire, du moins une certaine instabilité, est tolérée.
Inconvénients : bande passante basse fréquence (espace entre les signaux de plus basse fréquence et ceux de plus haute fréquence transmis) égale à la moitié de la bande de fréquence haute fréquence utilisée à l’émission. Forte sensibilité aux parasites. Puissance du signal utile égale au quart de la puissance totale transmise. Pourquoi ? Parce que l’amplitude du signal modulant ne peut dépasser la moitié de l’amplitude du signal modulé, sinon il y aurait surmodulation (distorsion). Admettons que la puissance de notre porteuse soit de 10 W. La relation mathématique P = U² / R. Soit U = Ö P * R, nous permet de calculer l’amplitude : soit 22,36 V (pour une charge de 50 Ohms). La moitié de cette tension nous donne 11,18 V, donc une puissance de 2,5 W !
En modulation d’amplitude, la largeur totale de bande est limitée à 6 kHz.
Ce qui fait que le signal utile sera limité à 3 kHz.
Comme la parole humaine à un spectre allant de 300 Hz à 3 kHz, ce type de modulation conviendra à sa transmission.
La modulation de fréquence (FM).
Le signal basse fréquence vient faire varier la haute fréquence autour de la fréquence de repos. C’est le type de modulation utilisée par tous les émetteurs de la bande FM (88 - 108 MHz).
Avantage : bande passante basse fréquence très large ( plus de 10 KHz), insensibilité TOTALE aux parasites. Toute la puissance d’émission sert à la transmission de l’information. Excellente fidélité de la transmission.
Inconvénients : émetteur et récepteur moins simples que leurs homologues en modulation d’amplitude, spectre occupé (largeur de bande haute fréquence ) large, dans le cas de la FM commerciale.
La double bande latérale (DSB)
C’est de la modulation d’amplitude modifiée. Elle a les mêmes avantages / inconvénients que celle-ci, sauf pour la puissance transmise. Car nous venons, par un système de modulation, diminuer la puissance de la porteuse sans toucher le signal utile.
La modulation va être comme la modulation d’amplitude. Seule la représentation spectrale va changer.
La bande latérale unique (SSB ou BLU)
C’est encore de la modulation d’amplitude. Mais, cette fois, la porteuse est totalement supprimée, ainsi que la partie du signal qui se retrouve en double.
Avantages : bande passante haute fréquence réduite de moitié par rapport à la modulation d’amplitude. Toute la puissance est dans le signal utile.
Inconvénients : émetteur/récepteur beaucoup plus compliqués. Nécessité d’une excellente stabilité. Bande passante incompatible avec un signal haute-fidélité. Sensible aux parasites.
Du point de vue spectral, voici ce que cela donne :
3. Définition des termes.
La sensibilité.
Aptitude d’un récepteur à amplifier un petit signal parmi le bruit. Un bon récepteur aura une sensibilité de l’ordre du dixième de microVolt pour un rapport S+B / B de 10 dB.
La sélectivité.
Aptitude du récepteur à isoler le signal utile de tous les signaux arrivant à l’antenne et, surtout, la non perturbation de la réception par un fort signal se trouvant à quelques kiloHertz du signal utile.
La stabilité.
Essentielle pour les récepteurs devant décoder tous les types de BLU. En effet, pour reconstruire la porteuse manquante de l’émission, nous devrons la rajouter à la réception. Mais si l’on rajoute une porteuse non stable, l’information décodée ne sera pas stable non plus, donc difficilement audible.
Le bruit.
C’est tout ce que reçoit l’antenne, déjà. C’est-à-dire le signal utile, d’abord, mais aussi toutes les autres émissions, les parasites du moulin à café de la voisine, les bruits atmosphériques, le bruit venant du soleil (gros générateur de bruit, s’il en est !). Mais aussi, malheureusement, tout le bruit que produisent les composants de notre récepteur. Plus on se rapproche de l’amplificateur basse fréquence, moins ce bruit est gênant (il a un faible niveau, donc il faut beaucoup d’amplification pour l’entendre). Au contraire, plus on s’éloigne de l’amplificateur basse fréquence, plus il devient gênant (merci M de la Palisse !). Afin de l’atténuer, nous devrons donc choisir les composants du côté arrivée du signal haute fréquence.
La bande passante.
La bande passante est délimitée par les fréquences extrêmes que le montage transmet. Pour un amplificateur basse fréquence haute-fidélité, cette bande devra être le plus large possible (au moins 20 kHz) mais pour un amplificateur à fréquence intermédiaire, 20 kHz c’est beaucoup trop. Tout dépend de ce que nous voulons faire.
Le mélange de fréquence.
Chaque fois que nous mettons deux fréquences en présence, il se produit un mélange. A la sortie d’un mélange linéaire, nous aurons toujours F1 + F2 et F1 - F2. Si ce mélange n’est pas linéaire (on dit aussi quadratique, c’est-à-dire que l’on s’arrange pour que les signaux à l’entrée du mélangeur ne soient pas parfaits), nous aurons en plus toutes les harmoniques, et les mélanges d’harmoniques. C’est-à-dire, qu’en plus de F1 + F2 et F1 - F2, nous aurons (2 x F1) + F2, (2 x F1) - F2, F1+(2 x F2), F1 - (2 x F2), (3 x F1) + F2, (3 x F1) - F2, F1+(3 x F2), F1 - (3 x F2),...., etc., etc.
Le Volt.
Unité de mesure de tension dont le symbole est V. Sous-multiples : milliVolt (mV, millième de Volt), microVolt (µV, millionième de Volt). Nous le mesurons avec un Voltmètre.
L’ampère.
Unité de mesure du courant électrique dont le symbole est A. Sous-multiple : milliAmpère (mA), microAmpère (µA). Nous le mesurons avec un Ampèremètre.
L’Ohm.
Unité de mesure de la résistance dont le symbole est W . Multiples : kiloOhm (kW = 1000 W ), mégOhm (MW = 1 000 kW ou 1 000 000 W ). Nous le mesurons avec un Ohmmètre.
Le Watt.
Unité de mesure de la puissance électrique dont le symbole est W. Multiples : le kiloWatt (kW = 1000 Watts), le mégaWatt (MW = 1 000 kW ou 1 million de Watts). Sous-multiples : le milliWatt (mW = 0,001 W ou un millième de Watt), le microWatt (µW ou 1 millième de milliWatt, ou un millionième de Watt). Nous le mesurons avec un Wattmètre.
Relations entre ces formules.
La tension (U) aux bornes d’une résistance (R), est égale au produit de la valeur de cette résistance par le courant (A) qui la traverse. C’est la loi d’Ohm.
Les formules découlant de celle-ci :
I = U / R (nous pouvons calculer le courant qui traverse une résistance, en connaissant la valeur de cette résistance et la tension à ses bornes).
R = U / I (En connaissant le courant qui traverse la résistance, et la tension à ses bornes, nous pouvons calculer cette résistance).
Une deuxième formule, intéressante à connaître, c’est la relation entre la puissance, la tension et le courant :
P = U x ( U / R ) = (U x U) / R ou P = U² /R (sans connaître l’intensité qui traverse une résistance, nous pouvons calculer la puissance dissipée par celle-ci, en connaissant la valeur de la résistance et la tension à ses bornes).
P = (R x I ) x I ou P = R I ² (à l’inverse de la précédente formule, juste en connaissant l’intensité et la valeur de la résistance, nous pouvons calculer la puissance).
Le déciBel (dB).
Unité de mesure d’amplification (de gain) ou d’atténuation. Son calcul fait intervenir les logarithmes. Nous le calculons soit à partir des tensions mesurées à l’entrée et à la sortie du montage dont nous voulons connaître le gain (ou l’atténuation), soit à partir des puissances.
La formule de calcul est :
x (dB) = 20 log ( Us (V) / Ue (V) ), ou :
x (dB) = 10 log ( Ps (W) / Pe (W) ).
La variation de ces rapports est logarithmique. C’est à dire que 10 dB en puissance donneront un rapport de 10 en puissance. Mais 20 dB donnerons un rapport de 100 en puissance (30 dB = 1000, 40 dB = 10 000). Exemple : soit 1W à l’entrée et 100 W en sortie d’un montage (un amplificateur, donc)
x = 10 log ( 100/1) = 10 log (100) = 10 x 2 = 20 dB
En tension, 20 dB donnerons un rapport de 10, 40 dB = 100 et 60 dB 1000.
X = 20 log (100 / 1 ) = 20 * 2 = 40 dB
Vous pourrez vérifier les autres résultats avec n’importe quelle calculette.
Le Hertz
Unité de définition de fréquence. Un Hertz est égal à une période (une sinusoïde) par seconde. Un kiloHertz (kHz) = 1000 Hz = 1000 sinusoïdes / secondes. Un MégaHertz (MHz) = un million de périodes / secondes. Un GigaHertz (GHz) = un milliard de périodes / secondes.
La longueur d’onde.
C’est la distance séparant deux points de même amplitude et de même signe sur une suite de sinusoïdes. Sachant que dans l’air, une onde se propage à la vitesse de la lumière, c’est-à-dire environ 300 000 km/seconde, le calcul est facile à faire :
lambda (en kilomètres) = 300 000 / Fréquence (en Hz). Ou
Lambda (en mètres) = 300 / Fréquence (en MHz).
Lambda est l’abréviation mathématique de la longueur d’onde et devrait s’écrire l .
Prenons un exemple : 300 000 / 1 MHz = 300 000 / 1 000 000 = 0.3 km ou 300 m.
Avec la deuxième formule : 300 / 1 = 300 m.
Nous nous apercevons que pour un Hertz, la longueur d’onde est de 300 000 km, soit, à peu prés la distance Terre - Lune !
L’antenne.
L’antenne, dans une station d’émission/réception, sert, d’une part, à capter les signaux et à les transformer en électricité (en réception) et, d’autre part, à transformer la puissance d’émission en champs pour les rayonner dans l’air (en émission, donc). Son rôle est essentiel. Ne dit-on pas : " Tant vaut l’antenne, tant vaut la station ".
La ligne de transmission.
Elle sert à transporter l’énergie entre l’antenne et l’émetteur/récepteur. Cela devra se faire avec le moins de pertes possible. Cette ligne pourra être du câble coaxial ou du câble plat (TWIN LEAD)
L’émetteur/récepteur.
En réception, il sera chargé de convertir la haute fréquence modulée pour en récupérer le signal utile. En émission, il fera le contraire, il convertira le signal à émettre en haute fréquence modulée.
L’alimentation.
Elle est chargée de fournir les tensions d’alimentations à l’ensemble émission/réception. Je ne dirais pas que c’est un point clé d’une station, mais elle a son rôle à jouer, et il n’est pas des moindres. Combien de stations considèrent cet élément comme point à négliger et dont on entend la mauvaise modulation...
Les accessoires.
Dans ce paragraphe, nous pourrons mettre tout ce qui tourne autour des différents éléments, mais qui ne sont pas essentiels à l’envoi du signal dans l’air comme, par exemple, les TOSmètres, les Wattmètres, ...
2. Les différents types de modulation
La porteuse découpée (CW).
C’est la plus ancienne des modulations, et la plus facile à mettre en œuvre. Mais il faut connaître le code Morse pour pouvoir utiliser ce type de modulation. A l’émission, la porteuse est découpée suivant un code composé de traits et de points. Par exemple :
Signe à transmettre | Code Morse | Prononciation | Signe à transmettre | Code Morse | Prononciation |
A | ._ | Di Dah | U | .._ | Di Di Dah |
B | _... | Dah Di Di Di | V | ..._ | Di Di Di Dah |
C | _._. | Dah Di Dah Di | W | ._ _ | Di Dah Dah |
D | _.. | Dah Di Di | X | _.._ | Dah Di Di Dah |
E | . | Di | Y | _._ _ | Dah Di Dah Dah |
F | .._. | Di Di Dah Di | Z | --.. | Dah Dah Di Di |
G | _ _. | Dah Dah Di | 0 | _ _ _ _ _ | Dah Dah Dah Dah Dah |
H | .... | Di Di Di Di | 1 | _ _ _ _. | Dah Dah Dah Dah Di |
I | .. | Di Di | 2 | _ _ _ .. | Dah Dah Dah Di Di |
J | ._ _ _ | Di Dah Dah Dah | 3 | _ _ ... | Dah Dah Di Di Di |
K | _._ | Dah Di Dah | 4 | _ .... | Dah Di Di Di Di |
L | ._.. | Di Dah Di Di | 5 | ..... | Di Di Di Di Di |
M | _ _ | Dah Dah | 6 | ...._ | Di Di Di Di Dah |
N | _. | Dah Di | 7 | ..._ _ | Di Di Di Dah Dah |
O | _ _ _ | Dah Dah Dah | 8 | .._ _ _ | Di Di Dah Dah Dah |
P | ._ _. | Di Dah Dah Di | 9 | ._ _ _ _ | Di Dah Dah Dah Dah |
Q | _ _._ | Dah Dah Di Dah | point | ._._._ | Di Dah Di Dah Di Dah |
R | ._. | Di Dah Di | erreur | ........ | Di Di Di Di Di Di Di Di |
S | ... | Di Di Di | début transmission | _._._ | Dah Di Dah Di Dah |
T | _ | Dah | fin transmission | ._._. | Di Dah Di Dah Di |
A la réception, comme il n’y a aucune information à extraire de la porteuse, il a fallu trouver une astuce pour mettre en évidence la présence, ou non, de cette porteuse. Cette astuce consiste en un oscillateur, dont la fréquence est proche de la porteuse à détecter. Et le mélange de deux fréquences nous donne une basse fréquence que l’on peut amplifier. Cet oscillateur est appelé BFO (Beat Frequency Oscillator, ou oscillateur pour la fréquence de battement).
Avantages : émetteur très facile à construire. Stabilité en fréquence pas nécessaire (le cerveau humain, qui décode de l’autre côté, admet cette dérive). Mode très performant au point de vue rendement (voir, plus loin, l’explication du signal + bruit / bruit).
Inconvénient : (et non des moindres !) il faut connaître le code morse, pour décoder le signal à la réception.
La modulation d’amplitude (AM).
Le signal utile vient faire varier l’amplitude du signal haute fréquence. C’est le type de modulation utilisé par les émetteurs commerciaux en Grandes Ondes (GO) ou en Petites Ondes (PO).
Avantages : émetteur et récepteur simples. La stabilité en fréquence n’est pas nécessaire, du moins une certaine instabilité, est tolérée.
Inconvénients : bande passante basse fréquence (espace entre les signaux de plus basse fréquence et ceux de plus haute fréquence transmis) égale à la moitié de la bande de fréquence haute fréquence utilisée à l’émission. Forte sensibilité aux parasites. Puissance du signal utile égale au quart de la puissance totale transmise. Pourquoi ? Parce que l’amplitude du signal modulant ne peut dépasser la moitié de l’amplitude du signal modulé, sinon il y aurait surmodulation (distorsion). Admettons que la puissance de notre porteuse soit de 10 W. La relation mathématique P = U² / R. Soit U = Ö P * R, nous permet de calculer l’amplitude : soit 22,36 V (pour une charge de 50 Ohms). La moitié de cette tension nous donne 11,18 V, donc une puissance de 2,5 W !
Il faut savoir qu’une modulation en amplitude, c’est le mélange, linéaire, de deux fréquences. Donc, à la sortie du modulateur, nous avons BF-HF et BF+HF. D’une manière spectrale, nous pourrions représenter la modulation d’amplitude comme suit :
F0 = fréquence de la porteuse (lire F zéro).
En modulation d’amplitude, la largeur totale de bande est limitée à 6 kHz.
Ce qui fait que le signal utile sera limité à 3 kHz.
Comme la parole humaine à un spectre allant de 300 Hz à 3 kHz, ce type de modulation conviendra à sa transmission.
La modulation de fréquence (FM).
Le signal basse fréquence vient faire varier la haute fréquence autour de la fréquence de repos. C’est le type de modulation utilisée par tous les émetteurs de la bande FM (88 - 108 MHz).
Avantage : bande passante basse fréquence très large ( plus de 10 KHz), insensibilité TOTALE aux parasites. Toute la puissance d’émission sert à la transmission de l’information. Excellente fidélité de la transmission.
Inconvénients : émetteur et récepteur moins simples que leurs homologues en modulation d’amplitude, spectre occupé (largeur de bande haute fréquence ) large, dans le cas de la FM commerciale.
La double bande latérale (DSB)
C’est de la modulation d’amplitude modifiée. Elle a les mêmes avantages / inconvénients que celle-ci, sauf pour la puissance transmise. Car nous venons, par un système de modulation, diminuer la puissance de la porteuse sans toucher le signal utile.
La modulation va être comme la modulation d’amplitude. Seule la représentation spectrale va changer.
Nous nous apercevons que le niveau de la porteuse est moins fort qu’en modulation d’amplitude.
La bande latérale unique (SSB ou BLU)
C’est encore de la modulation d’amplitude. Mais, cette fois, la porteuse est totalement supprimée, ainsi que la partie du signal qui se retrouve en double.
Avantages : bande passante haute fréquence réduite de moitié par rapport à la modulation d’amplitude. Toute la puissance est dans le signal utile.
Inconvénients : émetteur/récepteur beaucoup plus compliqués. Nécessité d’une excellente stabilité. Bande passante incompatible avec un signal haute-fidélité. Sensible aux parasites.
Du point de vue spectral, voici ce que cela donne :
Ceci pour la Bande Latérale Supérieure (USB).
Et ceci pour la Bande Latérale Inférieure (LSB).
3. Définition des termes.
La sensibilité.
Aptitude d’un récepteur à amplifier un petit signal parmi le bruit. Un bon récepteur aura une sensibilité de l’ordre du dixième de microVolt pour un rapport S+B / B de 10 dB.
La sélectivité.
Aptitude du récepteur à isoler le signal utile de tous les signaux arrivant à l’antenne et, surtout, la non perturbation de la réception par un fort signal se trouvant à quelques kiloHertz du signal utile.
La stabilité.
Essentielle pour les récepteurs devant décoder tous les types de BLU. En effet, pour reconstruire la porteuse manquante de l’émission, nous devrons la rajouter à la réception. Mais si l’on rajoute une porteuse non stable, l’information décodée ne sera pas stable non plus, donc difficilement audible.
Le bruit.
C’est tout ce que reçoit l’antenne, déjà. C’est-à-dire le signal utile, d’abord, mais aussi toutes les autres émissions, les parasites du moulin à café de la voisine, les bruits atmosphériques, le bruit venant du soleil (gros générateur de bruit, s’il en est !). Mais aussi, malheureusement, tout le bruit que produisent les composants de notre récepteur. Plus on se rapproche de l’amplificateur basse fréquence, moins ce bruit est gênant (il a un faible niveau, donc il faut beaucoup d’amplification pour l’entendre). Au contraire, plus on s’éloigne de l’amplificateur basse fréquence, plus il devient gênant (merci M de la Palisse !). Afin de l’atténuer, nous devrons donc choisir les composants du côté arrivée du signal haute fréquence.
La bande passante.
La bande passante est délimitée par les fréquences extrêmes que le montage transmet. Pour un amplificateur basse fréquence haute-fidélité, cette bande devra être le plus large possible (au moins 20 kHz) mais pour un amplificateur à fréquence intermédiaire, 20 kHz c’est beaucoup trop. Tout dépend de ce que nous voulons faire.
Le mélange de fréquence.
Chaque fois que nous mettons deux fréquences en présence, il se produit un mélange. A la sortie d’un mélange linéaire, nous aurons toujours F1 + F2 et F1 - F2. Si ce mélange n’est pas linéaire (on dit aussi quadratique, c’est-à-dire que l’on s’arrange pour que les signaux à l’entrée du mélangeur ne soient pas parfaits), nous aurons en plus toutes les harmoniques, et les mélanges d’harmoniques. C’est-à-dire, qu’en plus de F1 + F2 et F1 - F2, nous aurons (2 x F1) + F2, (2 x F1) - F2, F1+(2 x F2), F1 - (2 x F2), (3 x F1) + F2, (3 x F1) - F2, F1+(3 x F2), F1 - (3 x F2),...., etc., etc.
Le Volt.
Unité de mesure de tension dont le symbole est V. Sous-multiples : milliVolt (mV, millième de Volt), microVolt (µV, millionième de Volt). Nous le mesurons avec un Voltmètre.
L’ampère.
Unité de mesure du courant électrique dont le symbole est A. Sous-multiple : milliAmpère (mA), microAmpère (µA). Nous le mesurons avec un Ampèremètre.
L’Ohm.
Unité de mesure de la résistance dont le symbole est W . Multiples : kiloOhm (kW = 1000 W ), mégOhm (MW = 1 000 kW ou 1 000 000 W ). Nous le mesurons avec un Ohmmètre.
Le Watt.
Unité de mesure de la puissance électrique dont le symbole est W. Multiples : le kiloWatt (kW = 1000 Watts), le mégaWatt (MW = 1 000 kW ou 1 million de Watts). Sous-multiples : le milliWatt (mW = 0,001 W ou un millième de Watt), le microWatt (µW ou 1 millième de milliWatt, ou un millionième de Watt). Nous le mesurons avec un Wattmètre.
Relations entre ces formules.
La tension (U) aux bornes d’une résistance (R), est égale au produit de la valeur de cette résistance par le courant (A) qui la traverse. C’est la loi d’Ohm.
U (Volt) = R (Ohm) x I (Ampère)
Retenez bien cette formule, c’est la base de toute l’électronique (et de l’électricité) !Les formules découlant de celle-ci :
I = U / R (nous pouvons calculer le courant qui traverse une résistance, en connaissant la valeur de cette résistance et la tension à ses bornes).
R = U / I (En connaissant le courant qui traverse la résistance, et la tension à ses bornes, nous pouvons calculer cette résistance).
Une deuxième formule, intéressante à connaître, c’est la relation entre la puissance, la tension et le courant :
P (Watt) = U (Volt) x I (Ampère)
En mélangeant les deux formules :P = U x ( U / R ) = (U x U) / R ou P = U² /R (sans connaître l’intensité qui traverse une résistance, nous pouvons calculer la puissance dissipée par celle-ci, en connaissant la valeur de la résistance et la tension à ses bornes).
P = (R x I ) x I ou P = R I ² (à l’inverse de la précédente formule, juste en connaissant l’intensité et la valeur de la résistance, nous pouvons calculer la puissance).
Le déciBel (dB).
Unité de mesure d’amplification (de gain) ou d’atténuation. Son calcul fait intervenir les logarithmes. Nous le calculons soit à partir des tensions mesurées à l’entrée et à la sortie du montage dont nous voulons connaître le gain (ou l’atténuation), soit à partir des puissances.
La formule de calcul est :
x (dB) = 20 log ( Us (V) / Ue (V) ), ou :
x (dB) = 10 log ( Ps (W) / Pe (W) ).
La variation de ces rapports est logarithmique. C’est à dire que 10 dB en puissance donneront un rapport de 10 en puissance. Mais 20 dB donnerons un rapport de 100 en puissance (30 dB = 1000, 40 dB = 10 000). Exemple : soit 1W à l’entrée et 100 W en sortie d’un montage (un amplificateur, donc)
x = 10 log ( 100/1) = 10 log (100) = 10 x 2 = 20 dB
En tension, 20 dB donnerons un rapport de 10, 40 dB = 100 et 60 dB 1000.
X = 20 log (100 / 1 ) = 20 * 2 = 40 dB
Vous pourrez vérifier les autres résultats avec n’importe quelle calculette.
Le Hertz
Unité de définition de fréquence. Un Hertz est égal à une période (une sinusoïde) par seconde. Un kiloHertz (kHz) = 1000 Hz = 1000 sinusoïdes / secondes. Un MégaHertz (MHz) = un million de périodes / secondes. Un GigaHertz (GHz) = un milliard de périodes / secondes.
La longueur d’onde.
C’est la distance séparant deux points de même amplitude et de même signe sur une suite de sinusoïdes. Sachant que dans l’air, une onde se propage à la vitesse de la lumière, c’est-à-dire environ 300 000 km/seconde, le calcul est facile à faire :
lambda (en kilomètres) = 300 000 / Fréquence (en Hz). Ou
Lambda (en mètres) = 300 / Fréquence (en MHz).
Lambda est l’abréviation mathématique de la longueur d’onde et devrait s’écrire l .
Prenons un exemple : 300 000 / 1 MHz = 300 000 / 1 000 000 = 0.3 km ou 300 m.
Avec la deuxième formule : 300 / 1 = 300 m.
Nous nous apercevons que pour un Hertz, la longueur d’onde est de 300 000 km, soit, à peu prés la distance Terre - Lune !
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Re: L essentiel en 2 minutes
Le récepteur a pour rôle de prendre le signal utile dans tout ce qui arrive de l’antenne et, après amplification, d’extraire de ce signal haute fréquence l’information utile pour la rendre audible.
1. Les différents types de récepteurs
La détection directe : les signaux arrivant de l’antenne passent directement dans une détection, puis la basse fréquence extraite est amplifiée.
Avantages : récepteur ultra simple ! C’est le premier des récepteurs qui a existé. Le détecteur était un morceau de sulfure de plomb (galène).
Inconvénients : aucune sélectivité (tous les signaux arrivant dans ce système sont détectés). Très mauvaise sensibilité (le signal utile doit avoir une forte puissance pour que la tension induite à l’entrée du système dépasse la tension de seuil du détecteur, par exemple 0,3 V pour une diode au germanium).
L’amplification directe : les signaux arrivant de l’antenne arrivent sur un système entièrement accordé sur la fréquence à recevoir, avant d’être détecté, puis la basse fréquence est amplifiée à son tour.
Avantages : bonne sélectivité. Bonne sensibilité.
Inconvénients : récepteur fait pour une seule fréquence. A la limite, pour une petite bande de fréquence. Sinon le système de commutation de fréquence vient vite compliquer le système.
Le récepteur à super-réaction : un oscillateur, travaillant sur la fréquence à détecter, reçoit les signaux du système de réception. Avec un dosage fin de la réaction (ré-injection du signal de sortie à l’entrée de l’oscillateur), nous arrivons à extraire le signal basse-fréquence du signal à recevoir.
Avantage : récepteur peu cher. Facile à construire et à reproduire.
Inconvénients : très peu sensible. Pas de sélectivité. Risque de perturbation des récepteurs voisins si la réaction est mal dosée.
Le récepteur super hétérodyne : c’est le récepteur classique. Il est beaucoup plus facile, en haute fréquence, de construire un amplificateur accordé sur une seule fréquence. Nous nous arrangeons, donc, pour avoir une partie haute fréquence qui va recevoir une bande de fréquence. Nous rajouterons un oscillateur qui sera variable en fréquence, et nous mélangerons ces deux fréquences. Mais prenons plutôt un exemple. Soit à recevoir la gamme des Grandes Ondes (150 kHz - 250 kHz). Si nous décidons que notre amplificateur accordé le sera sur la fréquence de 455 kHz, notre oscillateur devra varier de 150+455 = 605 kHz à 250 + 455 = 705 kHz. De ce fait, quand notre oscillateur sera accordé sur 617 kHz, le mélange de cette fréquence et du 162 kHz de l’émetteur de France Inter nous donnera du 455 kHz.
L’amplificateur accordé sur une seule fréquence est appelé amplificateur à fréquence intermédiaire (aussi : F.I.).
L’oscillateur pourra avoir une fréquence supérieur à la fréquence à recevoir (mélange supradyne), mais aussi inférieur (mélange infradyne).
2. De l’antenne au haut-parleur: les différents étages d’un récepteur super hétérodyne.
Le filtre de bande.
Il va faire une présélection parmi tous les signaux captés par le système de réception. En particulier, pour notre récepteur simple, si notre OL (oscillateur local) va de 605 à 705 kHz, le mélange avec les fréquences de 1 060 à 1 160 kHz va nous donner aussi du 455 kHz. Or, ces fréquences sont dans la gamme petites ondes. Donc, notre filtre de bande doit être assez performant pour éliminer ces fréquences, mais laisser les fréquences voulues (les grandes ondes) passer.
Le mélangeur
Assure le mélange de fréquence entre la fréquence d’entrée et l’oscillateur local.
L’oscillateur local
Fourni la fréquence à mélanger. Devra être suffisamment stable. A la base, un oscillateur est un amplificateur, dont nous reprendrons une partie du signal de sortie pour le ré-injecter à l’entrée. Comme une amplificateur basse fréquence dont on approche le micro près du haut-parleur, cela fait un effet Larsen (une réaction).
La fréquence intermédiaire
Amplifie le signal à fréquence intermédiaire.
La détection
Extrait l’information utile de la porteuse.
Le système de Contrôle Automatique de Gain (CAG ou AGC en anglais).
C’est un système qui régule l’amplification de l’étage FI. En effet, comme le signal détecté est fonction de l’amplitude de sortie de cet étage, si cette amplitude varie, le signal utile résultant va varier, également.
Donc, à la sortie du détecteur, nous allons extraire le niveau moyen de ce signal HF, que nous transformerons en tension continue. Cette tension continue sera donc fonction de l’amplitude du signal de sortie de l’étage FI. Et nous nous arrangeons pour que beaucoup de tension continue diminue l’amplification FI, et, au contraire, que peu de tension augmente l’amplification.
L’amplificateur basse-fréquence
Amplifie l’information.
Convertit les signaux électriques en ondes sonores que nos oreilles pourront entendre.
Synoptique d’un récepteur
Améliorations possibles.
Ce récepteur n’est fait que pour recevoir de la modulation d’amplitude. La première des améliorations sera de lui adjoindre un système de commutation sur le filtre de bande et sur l’oscillateur local. Ceci lui permettra de recevoir plusieurs gammes d’onde.
La deuxième amélioration pourrait consister à l’adjonction d’un oscillateur de battement afin de pouvoir détecter le morse et, dans de mauvaises conditions, la BLU.
La troisième, afin de recevoir la BLU dans de meilleures conditions, serait de lui adjoindre un détecteur de produit (modulateur BLU à l’envers).
La suivante serait de lui adjoindre un système de filtre à largeur variable afin d’améliorer sa sélectivité et de diminuer le bruit, donc d’augmenter sa sensibilité. En effet, si la largeur de bande est diminuée, le bruit résultant de la partie enlevée sera retiré. Donc le rapport signal + bruit / bruit sera amélioré. Mais cette réduction de bande passante ne peut descendre en dessous de la largeur de bande à recevoir. Sinon, nous réduirions les informations transmises, donc la compréhension du signal deviendrait plus difficile...
Puis, afin d’améliorer l’élimination des fréquences images (voir le filtre de bande, plus haut) nous pourrions lui adjoindre une deuxième F.I. Cela donnerait un récepteur à double changement de fréquence.
Ensuite nous pourrions lui adjoindre un système de détection pour la modulation de fréquence.
Et encore, nous pourrions lui ajouter un système qui mesure la valeur relative du signal à l’entrée. Nous disposons, à l’intérieur de notre récepteur, d’une tension qui est fonction du signal d’entrée : c’est la tension de CAG. Il suffira de mettre un voltmètre sur cette ligne, et de le graduer avec un générateur étalon.
Pour information S9 correspondent à un signal de 50 µV à l’entrée du récepteur. Chaque point en dessous verra sa tension diminuée de moitié (soit 6 dB). Donc S8 = 25 µV, S7 = 12,5 µV, ... Chaque point supérieur sera gradué avec une échelle de 10 dB. (S9 + 10 dB). Ceci est valable uniquement pour les récepteurs de la gamme 0~30 MHz. Pour les VHF (et au dessus), S9 correspondront à 5 µV.
Enfin, la dernière amélioration pourrait consister à l’amélioration de l’oscillateur local, en le pilotant avec un quartz et un système de boucle à verrouillage de phase (en anglais : Phase Locked Loop ou PLL).
Principe du fonctionnement du PLL :
Un oscillateur à quartz (donc de très haute stabilité) est suivi d’un diviseur. A la sortie de ce diviseur, nous avons une fréquence qui va représenter le pas minimum de variation.
Puis, nous aurons la sortie de notre oscillateur local qui sera envoyée, elle aussi, à un système de diviseurs dont nous pouvons faire varier le pas de division. Si nous nous arrangeons pour que les fréquences à la sortie des deux diviseurs soient identiques, nous pourrons les comparer. C’est le rôle de l’étage suivant : le comparateur de phase. La sortie de ce comparateur vient corriger l’oscillateur local, lui donnant, par ce biais, la stabilité de l’oscillateur à quartz.
Pour changer de fréquence, rien de plus simple... Il suffit de changer le rapport de division du diviseur variable. A ce moment, la sortie du comparateur de phase va changer, forçant l’oscillateur local à venir sur la nouvelle fréquence.
Plus d'infos ICI
Limitation d’un tel système.
Si ce système fonctionne parfaitement avec des pas supérieurs au kiloHertz, pour les pas inférieurs, nous aurons la possibilité d’un verrouillage sur une fréquence non voulue. A 100 Hz (et, à plus forte raison 10 Hz !), le risque de voir l’oscillateur local se verrouiller sur 9 999,9 MHz au lieu de 10 000,0 MHz n’est pas négligeable. Et, messieurs les amateurs de BLU ne diront pas le contraire, un signal BLU, à 100 Hz près, est difficilement compréhensible...
Une variation à ce système, qui conserve l’avantage du PLL (c’est-à-dire la stabilité du quartz), mais qui n’en a pas l’inconvénient (un pas faible) est le système DDS (Direct Digital Synthetiser ou synthétiseur digital direct). Ce système fait intervenir une mémoire, dans laquelle sont stockés un certain nombre d’échantillons d’une sinusoïde. Elle est suivie d’un convertisseur digital/analogique. Et une base de temps, référencée sur un oscillateur à quartz, vient cadencer, plus ou moins rapidement, l’envoi des échantillons au convertisseur. Et à la sortie de ce convertisseur, nous aurons notre fréquence qui pourra servir au mélangeur. C’est le système qui est employé sur tous les TX modernes.
1. Les différents types de récepteurs
La détection directe : les signaux arrivant de l’antenne passent directement dans une détection, puis la basse fréquence extraite est amplifiée.
Avantages : récepteur ultra simple ! C’est le premier des récepteurs qui a existé. Le détecteur était un morceau de sulfure de plomb (galène).
Inconvénients : aucune sélectivité (tous les signaux arrivant dans ce système sont détectés). Très mauvaise sensibilité (le signal utile doit avoir une forte puissance pour que la tension induite à l’entrée du système dépasse la tension de seuil du détecteur, par exemple 0,3 V pour une diode au germanium).
L’amplification directe : les signaux arrivant de l’antenne arrivent sur un système entièrement accordé sur la fréquence à recevoir, avant d’être détecté, puis la basse fréquence est amplifiée à son tour.
Avantages : bonne sélectivité. Bonne sensibilité.
Inconvénients : récepteur fait pour une seule fréquence. A la limite, pour une petite bande de fréquence. Sinon le système de commutation de fréquence vient vite compliquer le système.
Le récepteur à super-réaction : un oscillateur, travaillant sur la fréquence à détecter, reçoit les signaux du système de réception. Avec un dosage fin de la réaction (ré-injection du signal de sortie à l’entrée de l’oscillateur), nous arrivons à extraire le signal basse-fréquence du signal à recevoir.
Avantage : récepteur peu cher. Facile à construire et à reproduire.
Inconvénients : très peu sensible. Pas de sélectivité. Risque de perturbation des récepteurs voisins si la réaction est mal dosée.
Le récepteur super hétérodyne : c’est le récepteur classique. Il est beaucoup plus facile, en haute fréquence, de construire un amplificateur accordé sur une seule fréquence. Nous nous arrangeons, donc, pour avoir une partie haute fréquence qui va recevoir une bande de fréquence. Nous rajouterons un oscillateur qui sera variable en fréquence, et nous mélangerons ces deux fréquences. Mais prenons plutôt un exemple. Soit à recevoir la gamme des Grandes Ondes (150 kHz - 250 kHz). Si nous décidons que notre amplificateur accordé le sera sur la fréquence de 455 kHz, notre oscillateur devra varier de 150+455 = 605 kHz à 250 + 455 = 705 kHz. De ce fait, quand notre oscillateur sera accordé sur 617 kHz, le mélange de cette fréquence et du 162 kHz de l’émetteur de France Inter nous donnera du 455 kHz.
L’amplificateur accordé sur une seule fréquence est appelé amplificateur à fréquence intermédiaire (aussi : F.I.).
L’oscillateur pourra avoir une fréquence supérieur à la fréquence à recevoir (mélange supradyne), mais aussi inférieur (mélange infradyne).
2. De l’antenne au haut-parleur: les différents étages d’un récepteur super hétérodyne.
Le filtre de bande.
Il va faire une présélection parmi tous les signaux captés par le système de réception. En particulier, pour notre récepteur simple, si notre OL (oscillateur local) va de 605 à 705 kHz, le mélange avec les fréquences de 1 060 à 1 160 kHz va nous donner aussi du 455 kHz. Or, ces fréquences sont dans la gamme petites ondes. Donc, notre filtre de bande doit être assez performant pour éliminer ces fréquences, mais laisser les fréquences voulues (les grandes ondes) passer.
Le mélangeur
Assure le mélange de fréquence entre la fréquence d’entrée et l’oscillateur local.
L’oscillateur local
Fourni la fréquence à mélanger. Devra être suffisamment stable. A la base, un oscillateur est un amplificateur, dont nous reprendrons une partie du signal de sortie pour le ré-injecter à l’entrée. Comme une amplificateur basse fréquence dont on approche le micro près du haut-parleur, cela fait un effet Larsen (une réaction).
La fréquence intermédiaire
Amplifie le signal à fréquence intermédiaire.
La détection
Extrait l’information utile de la porteuse.
Le système de Contrôle Automatique de Gain (CAG ou AGC en anglais).
C’est un système qui régule l’amplification de l’étage FI. En effet, comme le signal détecté est fonction de l’amplitude de sortie de cet étage, si cette amplitude varie, le signal utile résultant va varier, également.
Donc, à la sortie du détecteur, nous allons extraire le niveau moyen de ce signal HF, que nous transformerons en tension continue. Cette tension continue sera donc fonction de l’amplitude du signal de sortie de l’étage FI. Et nous nous arrangeons pour que beaucoup de tension continue diminue l’amplification FI, et, au contraire, que peu de tension augmente l’amplification.
L’amplificateur basse-fréquence
Amplifie l’information.
Convertit les signaux électriques en ondes sonores que nos oreilles pourront entendre.
Synoptique d’un récepteur
Améliorations possibles.
Ce récepteur n’est fait que pour recevoir de la modulation d’amplitude. La première des améliorations sera de lui adjoindre un système de commutation sur le filtre de bande et sur l’oscillateur local. Ceci lui permettra de recevoir plusieurs gammes d’onde.
La deuxième amélioration pourrait consister à l’adjonction d’un oscillateur de battement afin de pouvoir détecter le morse et, dans de mauvaises conditions, la BLU.
La troisième, afin de recevoir la BLU dans de meilleures conditions, serait de lui adjoindre un détecteur de produit (modulateur BLU à l’envers).
La suivante serait de lui adjoindre un système de filtre à largeur variable afin d’améliorer sa sélectivité et de diminuer le bruit, donc d’augmenter sa sensibilité. En effet, si la largeur de bande est diminuée, le bruit résultant de la partie enlevée sera retiré. Donc le rapport signal + bruit / bruit sera amélioré. Mais cette réduction de bande passante ne peut descendre en dessous de la largeur de bande à recevoir. Sinon, nous réduirions les informations transmises, donc la compréhension du signal deviendrait plus difficile...
Puis, afin d’améliorer l’élimination des fréquences images (voir le filtre de bande, plus haut) nous pourrions lui adjoindre une deuxième F.I. Cela donnerait un récepteur à double changement de fréquence.
Ensuite nous pourrions lui adjoindre un système de détection pour la modulation de fréquence.
Et encore, nous pourrions lui ajouter un système qui mesure la valeur relative du signal à l’entrée. Nous disposons, à l’intérieur de notre récepteur, d’une tension qui est fonction du signal d’entrée : c’est la tension de CAG. Il suffira de mettre un voltmètre sur cette ligne, et de le graduer avec un générateur étalon.
Pour information S9 correspondent à un signal de 50 µV à l’entrée du récepteur. Chaque point en dessous verra sa tension diminuée de moitié (soit 6 dB). Donc S8 = 25 µV, S7 = 12,5 µV, ... Chaque point supérieur sera gradué avec une échelle de 10 dB. (S9 + 10 dB). Ceci est valable uniquement pour les récepteurs de la gamme 0~30 MHz. Pour les VHF (et au dessus), S9 correspondront à 5 µV.
Enfin, la dernière amélioration pourrait consister à l’amélioration de l’oscillateur local, en le pilotant avec un quartz et un système de boucle à verrouillage de phase (en anglais : Phase Locked Loop ou PLL).
Principe du fonctionnement du PLL :
Un oscillateur à quartz (donc de très haute stabilité) est suivi d’un diviseur. A la sortie de ce diviseur, nous avons une fréquence qui va représenter le pas minimum de variation.
Puis, nous aurons la sortie de notre oscillateur local qui sera envoyée, elle aussi, à un système de diviseurs dont nous pouvons faire varier le pas de division. Si nous nous arrangeons pour que les fréquences à la sortie des deux diviseurs soient identiques, nous pourrons les comparer. C’est le rôle de l’étage suivant : le comparateur de phase. La sortie de ce comparateur vient corriger l’oscillateur local, lui donnant, par ce biais, la stabilité de l’oscillateur à quartz.
Pour changer de fréquence, rien de plus simple... Il suffit de changer le rapport de division du diviseur variable. A ce moment, la sortie du comparateur de phase va changer, forçant l’oscillateur local à venir sur la nouvelle fréquence.
Plus d'infos ICI
Limitation d’un tel système.
Si ce système fonctionne parfaitement avec des pas supérieurs au kiloHertz, pour les pas inférieurs, nous aurons la possibilité d’un verrouillage sur une fréquence non voulue. A 100 Hz (et, à plus forte raison 10 Hz !), le risque de voir l’oscillateur local se verrouiller sur 9 999,9 MHz au lieu de 10 000,0 MHz n’est pas négligeable. Et, messieurs les amateurs de BLU ne diront pas le contraire, un signal BLU, à 100 Hz près, est difficilement compréhensible...
Une variation à ce système, qui conserve l’avantage du PLL (c’est-à-dire la stabilité du quartz), mais qui n’en a pas l’inconvénient (un pas faible) est le système DDS (Direct Digital Synthetiser ou synthétiseur digital direct). Ce système fait intervenir une mémoire, dans laquelle sont stockés un certain nombre d’échantillons d’une sinusoïde. Elle est suivie d’un convertisseur digital/analogique. Et une base de temps, référencée sur un oscillateur à quartz, vient cadencer, plus ou moins rapidement, l’envoi des échantillons au convertisseur. Et à la sortie de ce convertisseur, nous aurons notre fréquence qui pourra servir au mélangeur. C’est le système qui est employé sur tous les TX modernes.
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Re: L essentiel en 2 minutes
Un émetteur, c’est d’abord un oscillateur.
Cet oscillateur devra avoir une stabilité en rapport avec le type de modulation qu’il délivrera (stabilité moyenne en AM et CW, très forte en BLU).
Il sera suivi d’au moins un étage séparateur.
Celui-ci aura pour rôle d’éviter que les variations de charge, en sortie, viennent perturber le fonctionnement de l’oscillateur.
Et, ensuite, d’un étage amplificateur de puissance.
Pour terminer, un système de modulation viendra modifier l’amplitude du signal de sortie.
Nous avons un émetteur tout simple, en modulation d’amplitude.
Un premier ajout pourra consister en un système de modulation qui va venir modifier la fréquence de travail.
Nous pourrons, alors, avoir un émetteur FM.
Ensuite, avec un modulateur équilibré, et un système de filtre à quartz, nous pourrons faire de la BLU.
1. Qu'est-ce qu'un filtre à quartz
C’est un filtre qui aura des flancs très raides.
Un filtre normal (à base de résistances et de condensateurs) aura une pente de 6 dB par octave.
C’est à dire que chaque fois que l’on va doubler la fréquence, la tension en sortie sera diminuée de moitié.
Par exemple, nous avons un filtre, centré sur 2 kHz.
En sortie, pour 2 kHz, nous avons 1 V, toujours par exemple.
Avec une pente de 6 dB par octave, à 4 kHz, nous aurons 0,5 V et 8 kHz 0,25 V.
Un filtre qui laissera passer les fréquences basses, mais atténuera les fréquences hautes est appelé filtre passe-bas.
A l’inverse, celui qui laisse passer les fréquences hautes, mais atténue les fréquences basses est un passe-haut.
Et celui qui laisse passer juste une petite bande de fréquence, mais atténue et les fréquences basses et les fréquences hautes est appelé passe-bande.
Un filtre à quartz, lui, aura une pente beaucoup plus importante.
Les filtres " normaux " ont une bande passante de 2,4 kHz à -3 dB et de 6 kHz à -60 dB.
Si nous nous reportons à la définition du dB, une atténuation de -60 dB correspond à un rapport de 1000 en tension !
2. Le modulateur équilibré
C’est un pont de diodes, qui seront choisies pour être de caractéristiques très proches.
Ce pont est placé entre deux transformateurs haute fréquence.
Par le primaire du premier transformateur, nous appliquons la haute fréquence, le second servant à adapter la sortie.
Les points milieux de chaque transformateur reçoit la basse fréquence.
A la sortie de ce montage, nous devrions avoir de la double bande latérale.
Plus le montage sera équilibré, plus l’atténuation de la porteuse sera importante.
Mais, dans la pratique, il reste toujours un petit peu de résiduelle haute fréquence.
Un potentiomètre permettra d’améliorer l’équilibrage du pont, donc de diminuer cette résiduelle.
Cet oscillateur devra avoir une stabilité en rapport avec le type de modulation qu’il délivrera (stabilité moyenne en AM et CW, très forte en BLU).
Il sera suivi d’au moins un étage séparateur.
Celui-ci aura pour rôle d’éviter que les variations de charge, en sortie, viennent perturber le fonctionnement de l’oscillateur.
Et, ensuite, d’un étage amplificateur de puissance.
Pour terminer, un système de modulation viendra modifier l’amplitude du signal de sortie.
Nous avons un émetteur tout simple, en modulation d’amplitude.
Comme pour le récepteur, nous allons pouvoir le compliquer, afin qu’il réponde à nos attentes (à moins que l’AM vous suffise ?).
Un premier ajout pourra consister en un système de modulation qui va venir modifier la fréquence de travail.
Nous pourrons, alors, avoir un émetteur FM.
Ensuite, avec un modulateur équilibré, et un système de filtre à quartz, nous pourrons faire de la BLU.
1. Qu'est-ce qu'un filtre à quartz
C’est un filtre qui aura des flancs très raides.
Un filtre normal (à base de résistances et de condensateurs) aura une pente de 6 dB par octave.
C’est à dire que chaque fois que l’on va doubler la fréquence, la tension en sortie sera diminuée de moitié.
Par exemple, nous avons un filtre, centré sur 2 kHz.
En sortie, pour 2 kHz, nous avons 1 V, toujours par exemple.
Avec une pente de 6 dB par octave, à 4 kHz, nous aurons 0,5 V et 8 kHz 0,25 V.
Un filtre qui laissera passer les fréquences basses, mais atténuera les fréquences hautes est appelé filtre passe-bas.
A l’inverse, celui qui laisse passer les fréquences hautes, mais atténue les fréquences basses est un passe-haut.
Et celui qui laisse passer juste une petite bande de fréquence, mais atténue et les fréquences basses et les fréquences hautes est appelé passe-bande.
Un filtre à quartz, lui, aura une pente beaucoup plus importante.
Les filtres " normaux " ont une bande passante de 2,4 kHz à -3 dB et de 6 kHz à -60 dB.
Si nous nous reportons à la définition du dB, une atténuation de -60 dB correspond à un rapport de 1000 en tension !
Nous voyons de suite que ce filtre à quartz, si la bande passante à -60 dB est de 6 kHz, ce sont les fréquences les plus hautes qui seront moins atténuées. Mais, du côté des fréquences basses, la pente ne vient pas recouper l’axe de la tension. Autrement dit, les fréquences inférieures à 100 Hz, par exemple, auront une atténuation largement supérieure à -60 dB. Nous verrons, plus loin, que cela nous arrange bien pour la BLU.
2. Le modulateur équilibré
C’est un pont de diodes, qui seront choisies pour être de caractéristiques très proches.
Ce pont est placé entre deux transformateurs haute fréquence.
Par le primaire du premier transformateur, nous appliquons la haute fréquence, le second servant à adapter la sortie.
Les points milieux de chaque transformateur reçoit la basse fréquence.
A la sortie de ce montage, nous devrions avoir de la double bande latérale.
Plus le montage sera équilibré, plus l’atténuation de la porteuse sera importante.
Mais, dans la pratique, il reste toujours un petit peu de résiduelle haute fréquence.
Un potentiomètre permettra d’améliorer l’équilibrage du pont, donc de diminuer cette résiduelle.
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Re: L essentiel en 2 minutes
INTRODUCTION
Pourquoi un câble coaxial ?
En théorie un câble coaxial qui serait parfait, permettrait de véhiculer un signal sans "pertes" et surtout sans laisser échapper une partie de ce signal le long de celui ci, de même d'isoler le signal véhiculé des parasites extérieurs.
Un câble coaxial est compose de deux conducteurs concentriques séparés par un diélectrique le tout "emballe" dans une protection extérieure.
Le conducteur central peut être compose d'un fil massif ou de plusieurs fils divises, ces fils peuvent être en cuivre nu, étamé, argente ou en acier recouvert de cuivre lui même étamé ou argente.
Le diélectrique est un isolant qui sert a séparer l'âme du conducteur extérieur, cet isolant détermine les principales qualités du câble.
Le conducteur extérieur, peut être compose d'une ou plusieurs tresses de cuivre nu ou argente ou d'un tube de cuivre voir d'un feuillard.
La qualité de ce conducteur détermine son efficacité.
La protection extérieure sert de protection mécanique et/ou chimique, elle est en général composée de matières plastiques, et dans certain cas extrêmes une protection supplémentaire en gaine de plomb, feuillard, tresse métallique ou fibre de verre est rajoute.
THEORIE
Un câble coaxial constitue un circuit a constantes reparties dont les éléments par unité de longueur sont :
- L'inductance série L en Henry par mètre
- La capacitance en parallèle C en Farads par mètre
- La résistance série R en Ohms par mètre
- La conductance parallèle G en Méga Ohms par mètre
Nous noterons d le diamètre de l'âme centrale et D le diamètre extérieur du diélectrique (=diamètre intérieur du conducteur extérieur).
PRATIQUE
En pratique un câble coaxial n'est jamais parfait :
- les conducteurs ont une résistance spécifique
- le diélectrique n'est pas un parfait isolant
- la concentricité des deux conducteurs n'est pas vraiment assurée, (imaginez la forme dans un coude ou une boucle !)
- les impédances branches aux extrémités ne sont pas tout a fait égales a Zc.
- le conducteur extérieur (tresse) est plutôt aérée
Ce qui nous donne un certain affaiblissement par unité de longueur, des rayonnements parasites et inversement une induction de parasites !
Une puissance maximale transmise a ne pas dépasser.
Il est certain que le choix d'un coaxial peut être assez ardu, surtout si l'on veut concilier différents paramètres tel les qualités mécaniques/électriques et le prix.
Vous trouverez une liste non exhaustive des câbles existants ou ayant existes avec leur caractéristiques "normalisées", ainsi qu'un récapitulatif par référence et impédance.
Cela pourra toujours vous aider a trier vos récupérations et a choisir le câble ad hoc pour un montage.
CARACTERISTIQUES MECANIQUES
Faire un tour d'horizon de tous les coaxiales existant n'est pas chose facile surtout qu'il existe différentes appellations qui parfois décrivent un même câble.
Je vais essayer de faire un petit récapitulatif de ce qui existe ou a existe afin de pouvoir trouver rapidement quelques caractéristiques d'un câble donné.
Cette liste n'est absolument pas complète !
CABLES 50 OHMS
Note : Comme vu précédemment un coaxial peut avoir une "armure" compose soit de fils d'acier galvanise imprégnés de peinture (Arme) ou une/plusieurs tresses en fibre de verre écrue enduite de vernis
CABLES 75 OHMS
Note : une "armure" compose soit de fils d'acier galvanise imprégnés de peinture (Arme) ou une/plusieurs tresses en fibre de verre écrue enduite de vernis (*FV).
CARACTERISTIQUES ELECTRIQUES
CABLES 75 OHMS
REFERENCES EN FONCTION DES IMPEDANCES
35 Ohms : RG 83U
50 Ohms : KX 2 , 3A , 3B , 4 , 13 , 14 , 15 , 21A , 22A , 23 , 24
KS 1 , 2 , 3
RG 8U , 9U , 10U , 17U , 18U , 19U , 20U , 58CU , 115U , 115AU , 122U ,
RG 141AU , 142AU , 142BU , 165U , 166U , 174AU , 177U , 178BU , 188AU ,
RG 196AU , 212U , 213U , 214U , 215U , 217U , 218U , 219U , 220U , 221U ,
RG 223U , 224U , 225U , 227U , 303U , 316U , 400U , 401U , 402U , 405
60 Ohms : RG 54AU , 87AU
67.5 Ohms : RG 41U
72.5 Ohms : KX 50 , 51 , 52 , 53 , RG 35U , 59U , 84U , 85U
75 Ohms : KX 6A , 8 , 25
RG 6AU , 11AU , 12AU , 13U , 34BU , 35BU , 59BU , 140U , 144U , 164U
RG 179BU , 187AU , 216U , 302U
93 Ohms : KX 30 , RG 62AU , 62BU , 71BU
95 Ohms : RG 180BU , 195AU
125 Ohms : RG 63BU , 79BU
185 Ohms : RG 114AU
950 Ohms : RG 65U , 65AU
IMPEDANCE EN FONCTION DES REFERENCES
Pourquoi un câble coaxial ?
En théorie un câble coaxial qui serait parfait, permettrait de véhiculer un signal sans "pertes" et surtout sans laisser échapper une partie de ce signal le long de celui ci, de même d'isoler le signal véhiculé des parasites extérieurs.
Un câble coaxial est compose de deux conducteurs concentriques séparés par un diélectrique le tout "emballe" dans une protection extérieure.
Le conducteur central peut être compose d'un fil massif ou de plusieurs fils divises, ces fils peuvent être en cuivre nu, étamé, argente ou en acier recouvert de cuivre lui même étamé ou argente.
Le diélectrique est un isolant qui sert a séparer l'âme du conducteur extérieur, cet isolant détermine les principales qualités du câble.
Le conducteur extérieur, peut être compose d'une ou plusieurs tresses de cuivre nu ou argente ou d'un tube de cuivre voir d'un feuillard.
La qualité de ce conducteur détermine son efficacité.
La protection extérieure sert de protection mécanique et/ou chimique, elle est en général composée de matières plastiques, et dans certain cas extrêmes une protection supplémentaire en gaine de plomb, feuillard, tresse métallique ou fibre de verre est rajoute.
THEORIE
Un câble coaxial constitue un circuit a constantes reparties dont les éléments par unité de longueur sont :
- L'inductance série L en Henry par mètre
- La capacitance en parallèle C en Farads par mètre
- La résistance série R en Ohms par mètre
- La conductance parallèle G en Méga Ohms par mètre
Nous noterons d le diamètre de l'âme centrale et D le diamètre extérieur du diélectrique (=diamètre intérieur du conducteur extérieur).
PRATIQUE
En pratique un câble coaxial n'est jamais parfait :
- les conducteurs ont une résistance spécifique
- le diélectrique n'est pas un parfait isolant
- la concentricité des deux conducteurs n'est pas vraiment assurée, (imaginez la forme dans un coude ou une boucle !)
- les impédances branches aux extrémités ne sont pas tout a fait égales a Zc.
- le conducteur extérieur (tresse) est plutôt aérée
Ce qui nous donne un certain affaiblissement par unité de longueur, des rayonnements parasites et inversement une induction de parasites !
Une puissance maximale transmise a ne pas dépasser.
Il est certain que le choix d'un coaxial peut être assez ardu, surtout si l'on veut concilier différents paramètres tel les qualités mécaniques/électriques et le prix.
Vous trouverez une liste non exhaustive des câbles existants ou ayant existes avec leur caractéristiques "normalisées", ainsi qu'un récapitulatif par référence et impédance.
Cela pourra toujours vous aider a trier vos récupérations et a choisir le câble ad hoc pour un montage.
CARACTERISTIQUES MECANIQUES
Faire un tour d'horizon de tous les coaxiales existant n'est pas chose facile surtout qu'il existe différentes appellations qui parfois décrivent un même câble.
Je vais essayer de faire un petit récapitulatif de ce qui existe ou a existe afin de pouvoir trouver rapidement quelques caractéristiques d'un câble donné.
Cette liste n'est absolument pas complète !
CABLES 50 OHMS
Nom | Ame | Diamètre Extérieur | Nbre de tresses | Masse Kg/Km | ||
KX3A | 0.48 | 2.54 | 1 | 14 | Polythene plein | |
KX3B | 0.48 | 2.54 | 1 | 14 | ||
RG174AU | 0.48 | 2.54 | 1 | 14 | ||
RG122U | 0.8 | 4.06 | 1 | 25 | ||
KX15 | RG58CU | 0.9 | 4.95 | 1 | 45 | |
RG223U | 0.9 | 5.5 | 2 | 57 | Argenté | |
RG212U | 1.41 | 8.43 | 2 | 131 | Argenté | |
KX4 | RG213U | 2.25 | 10.3 | 1 | 162 | |
KX13 | RG214U | 2.25 | 10.8 | 2 | 198 | Argenté |
RG215U | 2.25 | 12.0 | 1 | 270 | Armé | |
RG217U | 2.7 | 13.84 | 2 | 340 | ||
RG224U | 2.7 | 15.6 | 2 | 490 | Armé | |
KX14 | RG218U | 4.95 | 22.1 | 1 | 721 | |
RG219U | 4.95 | 24.0 | 1 | 1050 | Armé | |
RG177U | 4.95 | 22.73 | 2 | 850 | Argenté | |
RG220U | 6.6 | 28.45 | 1 | 1215 | ||
RG221U | 6.6 | 30.4 | 1 | 1460 | Armé | |
RG178BU | 0.3 | 1.8 | 1 | 9.4 | Argenté PTFE extrudé | |
RG196AU | 0.3 | 1.9 | 1 | 10 | Argenté PTFE extrudé | |
KX21A | 0.3 | 1.8 | 1 | 9.6 | Argenté PTFE extrudé | |
RG316U | 0.51 | 2.5 | 1 | 16.8 | Argenté PTFE extrudé | |
RG188AU | 0.51 | 2.7 | 1 | 18.3 | Argenté PTFE extrudé | |
KX22A | 0.51 | 2.5 | 1 | 17.2 | Argenté PTFE extrudé | |
RG303U | 0.99 | 4.32 | 1 | 49 | Argenté PTFE | |
RG141AU | 0.99 | 4.8 | 1 | 50 | Argenté *FV | |
RG142AU | 0.99 | 5.1 | 2 | 66 | Argenté *FV | |
RG142BU | 0.99 | 4.95 | 2 | 68.5 | Argenté | |
RG400U | 1.0 | 4.95 | 2 | 66 | Argenté | |
KX23 | 1.02 | 5.1 | 2 | 70 | Argenté *FV | |
RG115U | 2.16 | 9.5 | 2 | 212 | Argenté *FV | |
RG115AU | 2.16 | 10.54 | 2 | 224 | Argenté *FV | |
KX24 | RG225U | 2.4 | 10.9 | 2 | 231 | Argenté *FV |
RG227U | 2.4 | 12.45 | 2 | 381 | Argenté Armé | |
RG165U | 2.4 | 10.4 | 1 | 216 | Argenté *FV | |
RG166U | 2.4 | 11.7 | 1 | 342 | Argenté Armé | |
KS1 | RG405 | 0.52 | 2.22 | 1 | 21.5 | Argenté PTFE tube cuivre |
KS2 | RG402U | 0.93 | 3.58 | 1 | 47.5 | Argenté PTFE tube cuivre |
KS3 | RG401U | 1.64 | 6.35 | 1 | 151.5 | Argenté PTFE tube cuivre |
CABLES 75 OHMS
Nom | Ame | Diamètre Extérieur | Nbre de tresses | Masse Kg/Km | ||
KX52 | 0.63 | 3.7 | 1 | 60 | Polythene plein | |
KX50 | 0.63 | 3.7 | 3 | 128 | ||
KX53 | 0.67 | 3.7 | 1 | 59 | ||
KX51 | 0.67 | 3.7 | 3 | 127 | ||
KX6A | 0.6 | 3.7 | 1 | 57 | ||
KX106 | 0.6 | 3.7 | 1 | 57 | ||
RG59BU | 0.58 | 3.7 | 1 | 57 | ||
RG6AU | 0.72 | 4.7 | 2 | 122 | ||
KX8 | 1.2 | 7.25 | 1 | 145 | ||
KX108 | 1.2 | 7.25 | 1 | 122 | ||
RG11AU | 1.2 | 7.25 | 1 | 145 | ||
RG12AU | 1.2 | 7.25 | 1 | 250 | Armé | |
RG216U | 1.2 | 7.25 | 2 | 190 | ||
RG34BU | 1.9 | 11.7 | 1 | 385 | ||
RG164U | 2.65 | 17.27 | 1 | 700 | ||
RG35BU | 2.65 | 17.27 | 1 | 1000 | Armé | |
RG179BU | 0.3 | 1.6 | 1 | 16.9 | Argenté PTFE extrudé | |
RG187AU | 0.3 | 1.6 | 1 | 17.9 | Argenté | |
RG302U | 0.635 | 3.7 | 1 | 62 | Argenté PTFE | |
RG140U | 0.635 | 3.7 | 1 | 65 | Argenté *FV | |
KX25 | 0.705 | 3.7 | 1 | 60 | Argenté *FV | |
RG144U | 1.35 | 7.25 | 1 | 200 | Argenté *FV |
CARACTERISTIQUES ELECTRIQUES
CABLES 75 OHMS
Nom | Affaiblissement Db/100m à F (Mhz) | Puissance Maxi en Watt à F (Mhz) | |||||
200 | 400 | 3000 | 200 | 400 | 3000 | ||
KX52 | 18 | 28 | 85 | 170 | 120 | 42 | |
KX50 | 18 | 28 | 85 | 170 | 120 | 42 | |
KX53 | 19 | 29 | 90 | 170 | 120 | 42 | |
KX51 | 19 | 29 | 90 | 170 | 120 | 42 | |
KX6A | 18 | 27 | 95 | 170 | 120 | 42 | |
KX106 | 18 | 27 | 95 | 170 | 120 | 42 | |
RG59BU | 18 | 27 | 95 | 170 | 120 | 42 | |
RG6AU | 12 | 18 | 60 | 220 | 150 | 52 | |
KX8 | 9.5 | 13 | 60 | 420 | 300 | 95 | |
KX108 | 9.5 | 13 | 60 | 420 | 300 | 95 | |
RG11AU | 9.5 | 13 | 60 | 420 | 300 | 95 | |
RG12AU | 9.5 | 13 | 60 | 420 | 300 | 95 | |
RG216U | 9.5 | 13 | 60 | 420 | 300 | 95 | |
RG34BU | 6.5 | 10 | 37 | 420 | 300 | 95 | |
RG164U | 4.7 | 7.2 | 34 | 1480 | 970 | 320 | |
RG35BU | 4.7 | 7.2 | 34 | 1480 | 970 | 320 | |
RG179BU | 40 | 56 | 160 | 170 | 110 | 32 | |
RG187AU | 40 | 56 | 160 | 170 | 110 | 32 | |
RG302U | 16 | 24 | 80 | 750 | 520 | 170 | |
RG140U | 16 | 24 | 80 | 750 | 520 | 170 | |
KX25 | 16 | 24 | 80 | 750 | 520 | 170 | |
RG144U | 8.5 | 12.5 | 43 | 2300 | 1500 | 490 |
REFERENCES EN FONCTION DES IMPEDANCES
35 Ohms : RG 83U
50 Ohms : KX 2 , 3A , 3B , 4 , 13 , 14 , 15 , 21A , 22A , 23 , 24
KS 1 , 2 , 3
RG 8U , 9U , 10U , 17U , 18U , 19U , 20U , 58CU , 115U , 115AU , 122U ,
RG 141AU , 142AU , 142BU , 165U , 166U , 174AU , 177U , 178BU , 188AU ,
RG 196AU , 212U , 213U , 214U , 215U , 217U , 218U , 219U , 220U , 221U ,
RG 223U , 224U , 225U , 227U , 303U , 316U , 400U , 401U , 402U , 405
60 Ohms : RG 54AU , 87AU
67.5 Ohms : RG 41U
72.5 Ohms : KX 50 , 51 , 52 , 53 , RG 35U , 59U , 84U , 85U
75 Ohms : KX 6A , 8 , 25
RG 6AU , 11AU , 12AU , 13U , 34BU , 35BU , 59BU , 140U , 144U , 164U
RG 179BU , 187AU , 216U , 302U
93 Ohms : KX 30 , RG 62AU , 62BU , 71BU
95 Ohms : RG 180BU , 195AU
125 Ohms : RG 63BU , 79BU
185 Ohms : RG 114AU
950 Ohms : RG 65U , 65AU
IMPEDANCE EN FONCTION DES REFERENCES
Référence | Impédance | Référence | Impédance | |
KS1 | 50 Ohms | RG83U | 35 Ohms | |
KS2 | 50 Ohms | RG84U | 72.5 Ohms | |
KS3 | 50 Ohms | RG85U | 72.5 Ohms | |
KX2 | 50 Ohms | RG87AU | 60 Ohms | |
KX3A | 50 Ohms | RG108AU | 78 Ohms | |
KX3B | 50 Ohms | RG114AU | 185 Ohms | |
KX4 | 50 Ohms | RG115AU | 50 Ohms | |
KX6A | 75 Ohms | RG115U | 50 Ohms | |
KX8 | 75 Ohms | RG11AU | 75 Ohms | |
KX13 | 50 Ohms | RG122U | 50 Ohms | |
KX14 | 50 Ohms | RG140U | 75 Ohms | |
KX15 | 50 Ohms | RG141AU | 50 Ohms | |
KX21A | 50 Ohms | RG142AU | 50 Ohms | |
KX22A | 50 Ohms | RG142BU | 50 Ohms | |
KX23 | 50 Ohms | RG144U | 75 Ohms | |
KX24 | 50 Ohms | RG164U | 75 Ohms | |
KX25 | 75 Ohms | RG165U | 50 Ohms | |
KX30 | 93 Ohms | RG166U | 50 Ohms | |
KX50 | 72.5 Ohms | RG174AU | 50 Ohms | |
KX51 | 72.5 Ohms | RG177U | 50 Ohms | |
KX52 | 72.5 Ohms | RG178BU | 50 Ohms | |
KX53 | 72.5 Ohms | RG179BU | 75 Ohms | |
RG6AU | 75 Ohms | RG180BU | 95 Ohms | |
RG8U | 52 Ohms | RG187AU | 75 Ohms | |
RG8X | 50 Ohms | RG188AU | 50 Ohms | |
RG9U | 50 Ohms | RG195AU | 95 Ohms | |
RG10U | 50 Ohms | RG196AU | 50 Ohms | |
RG11AU | 75 Ohms | RG210U | 93 Ohms | |
RG12AU | 75 Ohms | RG212U | 50 Ohms | |
RG13U | 75 Ohms | RG213U | 50 Ohms | |
RG17U | 50 Ohms | RG214U | 50 Ohms | |
RG18U | 50 Ohms | RG215U | 50 Ohms | |
RG19U | 50 Ohms | RG216U | 75 Ohms | |
RG20U | 50 Ohms | RG217U | 50 Ohms | |
RG34BU | 75 Ohms | RG218U | 50 Ohms | |
RG35BU | 75 Ohms | RG219U | 50 Ohms | |
RG35U | 72.5 Ohms | RG220U | 50 Ohms | |
RG41U | 67.5 Ohms | RG221U | 50 Ohms | |
RG54AU | 60 Ohms | RG223U | 50 Ohms | |
RG55BU | 53.5 Ohms | RG224U | 50 Ohms | |
RG58CU | 50 Ohms | RG225U | 50 Ohms | |
RG59BU | 75 Ohms | RG227U | 50 Ohms | |
RG59U | 72.5 Ohms | RG302U | 75 Ohms | |
RG62AU | 93 Ohms | RG303U | 50 Ohms | |
RG62BU | 93 Ohms | RG316U | 50 Ohms | |
RG63BU | 125 Ohms | RG400U | 50 Ohms | |
RG65AU | 950 Ohms | RG401U | 50 Ohms | |
RG65U | 950 Ohms | RG402U | 50 Ohms | |
RG71BU | 93 Ohms | RG405U | 50 Ohms | |
RG79BU | 125 Ohms | |
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